"Formations : quelles sont les voies de la création de valeur hors build-up ?"
“Issue du modèle anglo-saxon, cette offre non-marchande devrait idéalement représenté 20% des budgets des écoles”
A l’occasion d’une enquête sur les us et coutumes en matière de financement de la formation professionnelle aujourd’hui en France, les Echos Capitale ont interrogé Jean-Christophe Chamayou (fondateur & associé de Lafayette). L’Education y est décrite comme un “petit monde plutôt traditionnel” sur le plan économique, car essentiellement constitué de PME… or force est de constater l’existence d’une pluralité des acteurs concernant la question du financement de ce secteur, on y retrouve ainsi : OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés), Régions, entreprises, particuliers et désormais Fondations issues des grandes écoles/entreprises par le mécanisme de la donation (dimension non marchande de l’offre)…
“Il faut passer de la vente de la formation à la vente de compétences”
D’un point de vue institutionnel, le marché de la formation se rythme au gré des réformes : depuis 2002, nombreuses sont les lois qui se sont succédées, toutes dans l’objectif principal d’obtenir des candidats « mieux formés » : instauration d’un Compte Professionnel de Formation (CPF), projet de loi relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social, etc. A l’aube d’une énième réforme visant à insuffler davantage de moyens et de transparence : quelles sont les nouvelles tendances à venir, les nouveaux leviers à déployer, les innovations pédagogiques à venir ou encore les nouvelles cibles à adresser ? Il serait par exemple plus judicieux de miser sur les compétences et la reconnaissance de celles-ci afin de garantir une offre de formation mieux ciblée, ce qui répondrait aux attentes réelles du marché de l’Emploi-Formation. Jean-Christophe Chamayou nous apporte ainsi les clés pour comprendre les nombreux changements à venir dans ce secteur…